500 kg de cocaïne saisis dans le Pacifique entre mars et mai 2025

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    Entre fin mars et mai 2025, les douanes françaises, en collaboration avec l’Australian Border Force, les services américains, jamaïcains et néo‑zélandais, ont intercepté près d'une demi-tonne de cocaïne. 142 kg ont été saisis en Polynésie française, dissimulés dans des panneaux d'isolation d’un conteneur réfrigéré à destination de l’Australie.

    Pas de répit pour les douaniers français, auteurs avec leurs collègues australiens, américains et néo-zélandais, d’une action conjointe ayant permis la saisie de près d’une demi-tonne de cocaïne dans le Pacifique, entre fin mars et mai 2025.

    L’opération, indiquent les douanes dans un communiqué, a reposé sur l’utilisation de technologies innovantes — outils d’analyse des données, suivi sophistiqué, techniques avancées d’inspection — ainsi qu’un partage d’informations en temps réel.

    Parmi les équipes impliquées : l’Australian Border Force, la Douane française (direction régionale des douanes de Nouvelle-Calédonie, direction régionale des douanes de Polynésie française), l’agence des douanes de la Jamaïque, le service des douanes de Nouvelle-Zélande et les United States Homeland Security Investigations (Sécurité intérieure des États-Unis).

    Trois vagues de saisies

    Trois opérations majeures ont jalonné cette période :

    Fin mars 2025, 142 kg de cocaïne cachés dans des panneaux d’isolation d’un conteneur réfrigéré en provenance de Polynésie française, à destination de l’Australie. En Nouvelle-Calédonie, environ 67 kg dissimulés derrière les parois d’un autre conteneur, vers l’Australie. À Melbourne, plus de 285 kg saisis au cours de trois interceptions de conteneurs.

    La méthode du « Rip off » décortiquée

    La tactique utilisée par les trafiquants, dite du « Rip off », consiste à infiltrer des conteneurs déjà en circulation à bord de cargaisons légitimes, après leur départ, dans le but de récupérer la drogue avant les contrôles finaux. Un dispositifs sophistiqué, décelé grâce à un ciblage renforcé et des technologies adaptées.

    « Le succès de l’opération n’aurait pas été possible sans les efforts combinés, le dévouement et l’échange transparent d’informations entre les services douaniers de tous les pays impliqués » , souligne Florian Colas, directeur général des douanes françaises dans un communiqué.

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