Dans un communiqué, le haut-commissariat indique que le « Raymi » est toujours « sous la responsabilité de son propriétaire, dont la société est installée en Espagne » car il n’a pas été « saisi par les autorités judiciaires ».
« Des missions de surveillance du navire ont eu lieu par deux fois, mobilisant notamment l’expertise des marins-pompiers de la Base navale de Papeete. Par ailleurs, une étude a été menée en lien avec les services de la biosécurité afin d’identifier le meilleur moyen d’évacuer les déchets contenus » sur le navire « afin d’éviter tout problème sanitaire », ajoutent les services du représentant de l’Etat.
Ceux-ci ont également « recommandé au Port autonome de mettre en demeure le propriétaire de venir récupérer son bien », une mesure « restée sans réponse à ce jour ».
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Le Port Autonome a donc décidé de « mettre en sécurité la coque » du bateau, dont l’état « ne présente pas d’inquiétude », et de retirer toutes les eaux des cales, ainsi que « la cargaison encore présente à bord ».
« A ce jour, les démarches pour mobiliser le propriétaire n’ont pas abouti. L’inaction du propriétaire dans le délai imparti dans le cadre de la mise en demeure donne au Haut-Commissariat de la République en Polynésie française la possibilité d’une déchéance de propriété, préalable à une vente locale », concluent les services du représentant de l’Etat.