Faire renaître la forêt en périphérie de la zone industrielle, c’est le sens de l’action menée par des collégiens et des lycéens. Récemment débarrassée de carcasses de voitures abandonnées, la vallée de Tipaerui reverdit.
« On essaye de planter le plus de plantes possible, de ramasser tous les déchets pour essayer de sauver notre planète », confie l’une des jeunes participantes. « Sans plante, on ne peut plus vivre », ajoute une de ses camarades, « je ne sais pas comment on va faire ».
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« L’idée, c’est vraiment d’amener des essences locales nobles : des manguiers, des caramboliers, des longanes, beaucoup d’arbres fruitiers », explique Ludovic Bardoux, le fondateur de la Brigade Verte, qui se félicite de voir les enfants « décrocher de leurs téléphones et du virtuel ». « Là, on n’est pas dans l’intelligence artificielle, mais dans l’intelligence humaine », ajoute-t-il.
Ces élèves ont choisi de s’impliquer dans la protection de la nature. Tous sont éco-délégués. Cette sortie pédagogique à quelques centaines de mètres de leur établissement scolaire change leur regard sur leur environnement.
« Ça fait du bien de toucher la terre et de faire sur sport aussi », dit l’un d’eux. « Ça change de rester sur les écrans et de découvrir autre chose », souligne un autre.
« Toute ma vie, ici à Tipaerui, j’ai ramassé les carcasses des gens », témoigne Germain Tehei, membre de l’association « Tipaerui Valley », « je le fais gratuitement. Mais si les gens ne contribuent pas, il y a quelque chose qui cloche ».
Au total, plus d’un millier d’élèves est sensibilisé au cours de cette semaine d’action. « Ils ont fait une opération de dépollution hier et on a aussi créé une micro-forêt au sein du collège », indique Ludovic Bardou. Cette 4e édition de « l’Urban Forests Initiative » s’achèvera samedi par une soirée cinéma gratuite au parc Paofai.
