1er juillet : le plastique à usage unique, c’est officiellement fini

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    Distribution, usage, détention et même don à titre gratuit de certains contenants en plastique à usage unique sont désormais interdits en Polynésie. Une nouvelle réglementation est entrée en vigueur ce 1er juillet. Objectif : réduire notre dépendance au plastique. Si certains commerçants ont anticipé le changement, d’autres peinent encore à s’adapter.

    Fini les gobelets, assiettes, boîtes alimentaires et couverts en plastique à usage unique. Cette nouvelle loi du Pays vise à réduire notre impact environnemental.

    Depuis l’annonce de l’interdiction en début d’année, certains professionnels se sont déjà adaptés. Fabrice, gérant d’une société de distribution de contenants, a retiré tous ces produits en plastique de ses rayons pour proposer des alternatives plus écologiques. « On a retiré toutes les références qu’on avait en plastique, sur les verres essentiellement. Je ne fais pas d’autres choses. Les verres et les couvercles des gobelets en carton qui étaient en plastique, donc tout ça a été retiré à partir d’aujourd’hui. Et en alternative maintenant, on a des couvercles en fibres végétales pour mettre sur les expressos, les cafés et autres. »

    Désormais, ces produits ne peuvent plus être ni vendus, ni même donnés. Ils doivent être détruits. Pour les commerçants, c’est une perte sèche.  

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    Et du côté des consommateurs, le changement ne fait pas l’unanimité. Beaucoup restent attachés aux habitudes. « Tu sais, on a grandi avec le plastique, pourquoi c’est maintenant qu’il faut changer ? C’était au tout début qu’il fallait y penser, estime Patrick Teoroi, consommateur. On a grandi dans le plastique. C’est pratique, et c’est rapide. C’est vrai, on doit consommer bio, faut prendre bio, c’est bien, mais plus c’est bio, plus c’est cher. »

    L’interdiction ne concerne pas que le plastique ! Les barquettes en aluminium sont aussi visées.
    Si vous continuez d’utiliser ces contenants, sachez que vous risquez gros. Jusqu’à 300 000 Fcfp d’amende pour un particulier, et 1,5 million pour un professionnel.
    Enfin, la direction de l’Environnement confirme que des contrôles inopinés débuteront dans les prochains jours.

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