Six ans après la signature d’un protocole d’entente entre la Nouvelle-Calédonie et la Polynésie française, un accord-cadre est aujourd’hui ratifié entre les deux territoires. Un engagement commun pour favoriser des échanges dans des domaines variés.
« Ça peut se faire dans les mois qui viennent, notamment dans le secteur primaire, on a beaucoup de discussions qui sont à un stade avancé en matière touristique également et en matière budgétaire, annonce Moetai Brotherson. On a quelques échanges qui se font entre le MEF, le ministère des Finances ici, et la Calédonie.«
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Si les exportations de biens et services du Fenua vers la Nouvelle-Calédonie représentent annuellement près de 120 millions de Fcfp de chiffre d’affaires, Celles de la Calédonie vers la Polynésie grimpent à 273 millions / an, soit 127 % de plus.
« Si on peut équilibrer cette balance, c’est bien sûr mieux. Vous le savez, on a déjà anticipé cette espèce de marché commun du Pacifique puisqu’on a pris un abaissement des tarifs douaniers sur tous les pays de la région, y compris la collectivité de la Calédonie et de Wallis. »
Le Caillou souhaite néanmoins combler son retard sur les secteurs du tourisme et du numérique. Là où la Polynésie est aux avant-postes dans le Pacifique. « La question de la connectivité aérienne est très importante et il faut qu’on puisse travailler ensemble pour voir comment est-ce qu’on s’organise mieux entre nous, les frères du Pacifique, estime Alcide Ponga, président du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie. Je parlerai aussi du numérique. Je parle sous le contrôle d’un président qui est plutôt informaticien. Nos équipes du numérique ont beaucoup travaillé. Lui est beaucoup avancé sur la question du câble avec Google, etc. Nous, on a quelque part loupé un peu de notre côté. Ça fait partie des sujets sur lesquels il faut qu’on travaille ensemble, qu’on s’entraide, qu’on se conseille. »
Au total près de 20 thèmes sont en discussion pour développer ce projet de partenariat entre ces deux territoires du Pacifique.
