Budget des familles : 10 ans après, une nouvelle étude de l’ISPF

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    Quelles sont vos habitudes de consommation ? Sur quoi investissez-vous en priorité ? Vos revenus vous permettent-ils de vivre correctement ? Ces questions, une cinquantaine d’agents recenseurs de l’Institut de la statistique les posent, depuis quelques semaines, aux Polynésiens sélectionnés pour participer à l’étude sur le budget des familles.

    Il est l’un des 4400 Polynésiens à partager ses habitudes avec les enquêteurs de l’Institut de la Statistique : Winston Pukoki habite la capitale. Il fait le point sur ses ressources, ses dépenses et ses conditions de vie. « C’est bien de faire réfléchir les familles. Comment dépenser et essayer de voir le budget pour l’alimentation, l’entretien etc. C’est vrai qu’avec l’inflation, on fait avec. Les prix ont augmenté, la quantité a diminué. Quand on va au restaurant, on dirait que le plat a rétréci aussi. »

    Durant plusieurs mois, Denise Temeharo, agent recenseur de l’ISPF, analysera le quotidien d’une centaine de familles pour mieux comprendre leurs habitudes, et leurs situations respectives. Mais aussi leur façon de composer avec l’inflation. « La vie est chère. Les prix ont augmenté, ce qui fait qu’il y a des difficultés dans les foyers. On a des familles qui ne s’en sortent pas, qui n’arrivent pas à gérer leur budget mais qui font de leur mieux. Ils ont du mal à mettre de l’argent de côté. »

    Au siège de l’institut, Laurent Rouquier, coordonne les 50 agents répartis sur les 5 archipels. L’étude sur le budget des familles est la plus importante réalisée par l’ISPF. Elle se déroule sur 12 mois. La dernière remonte à 2015. « La dernière étude a révélé sans surprise que l’alimentation et le logement étaient les principaux postes de dépense. Aujourd’hui, on s’attend, sans préjuger des résultats, que ces comportements changent. Il y a des abonnements digitaux par exemple qui n’existaient pas en 2015. On va voir le poids de chacune de ces dépenses et voir comment les ménages s’adaptent à la cherté de la vie puisque c’est ça le cœur de l’enquête. C’est voir comment la vie chère a un impact sur le budget des ménages et comment les ménages arrivent à s’en sortir malgré cette hausse. »

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    Cette étude est aussi l’occasion de mieux cerner les habitudes des Polynésiens en matière d’autoconsommation… La pêche ou le fa’aapu assurant aux familles une meilleure qualité de vie.

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