Dans la lagune de Faaroa, l’huître d’élevage retrouve toute sa place. En seulement douze mois, la production a été multipliée par trois. À l’origine de cette réussite, une poignée de passionnés, comme Djelma Ariitai Maono ostréicultrice. « Aujourd’hui, on a on a maîtrisé sur l’écloserie, on est à 100% sur les captages, 45% au niveau pré-grossissement. On a mis nos priorités sur les maladies, comme le Polydora et prioritairement, être à l’écoute des sages. »
Car ici, l’huître fait partie de l’histoire. Les aînés se rappellent encore d’un lagon autrefois généreux.
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« Dans le temps, les huitres ici étaient énormes, pas comme celles que l’on voit aujourd’hui, se souvient Ani Taae, habitante de Taputapuatea. Elles avaient au moins cette taille-là. Quand tu les ouvrais, elles étaient toujours charnues »

Une renaissance qui surprend jusqu’aux élus locaux. « Au départ, je n’étais pas tellement capté dessus, bon ce n’était qu’un projet. Mais aujourd’hui, j’ai la certitude, j’ai vu, reconnait le maire de Taputapuatea, Thomas Moutame. Je suis comme St Thomas, j’ai vu ce qu’elle a mis en place, donc il faut développer. Ce que j’aime bien, ça va greffer avec nos projets, en plus la remontée de la rivière avec les touristes, avec les kayaks, tout va se greffer avec la culture.”
Pour accompagner ce développement, la commune prévoit d’octroyer une parcelle, à terre, afin de structurer la filière et pérenniser les activités. L’ouverture à la commercialisation est envisagée d’ici deux ans.