Créée en 2022, la troupe Toa Mata Rau menée par Fred Noarii Teiva s’est envolée fin septembre pour la Corée du Sud. Les danseurs ont participé pour la première fois à un événement international, hors du territoire, le Cheonan World Dance Festival de la Fédération des festivals internationaux de danse (Fidaf).
L’événement permet à plusieurs pays de présenter leur culture et leurs talents. Des danseurs venus du monde entier et de tout styles de danse, folkloriques comme modernes, y participent.
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Cinquante-deux pays avaient candidaté. Vingt-trois ont été retenus. Parmi eux, la Polynésie française. Dix-sept danseurs et danseuses, dont Raumata Tetuanui, se sont produits sur scène, devant un jury international.
La troupe a par ailleurs eu l’occasion de participer à une parade de rue en centre-ville de Cheonan devant des milliers de spectateurs.
Toa Mata Rau a décroché une troisième place ex æquo. Une belle reconnaissance. Mais au-delà du prix, Fred Teiva retient une expérience, « enrichissante ». Pour lui, ce type d’événement est l’occasion de « montrer autre chose » aux artistes polynésiens. Il prévoit déjà de faire participer sa troupe à d’autres compétitions et festivals internationaux.
Pour Margit Lai Mink, représentante en Polynésie du Fidaf, permettre à des groupes de ‘ori Tahiti du fenua de participer à des concours et festivals hors territoire est une manière de faire « rayonner » la Polynésie à l’étranger. En août dernier, Natalia Louvat, cheffe de la troupe Ori Hei, et quelques-uns de ses élèves ont également participé à un autre grand festival de Corée du Sud, le Daejeon Midnight Festival.
