Elles ouvrent les épreuves de décorticage de noix de coco : les vahine cumulent dextérité, rapidité et force. Obtenir une place sur le podium requiert assiduité et concentration. Originaire de Moorea, Orama Tauniua décroche la 1ère place. « Je suis fière de moi et je tiens aussi à remercier mon entraîneur qui a toujours été là à côté de nous. Cohésion, vie de famille, pour moi c’est le plus important » , sourit-elle.
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De l’autre côté du parc, après des épreuves en individuel samedi, le lancer de javelot se déroule en équipe. Le vainqueur du Patia ai est celui qui plante son projectile le plus haut, sur la cible. « On a fait 8 séries, on n’a rien mis dessus. Mais (…) on gagne à peu près en précision 30 à 40% par rapport à l’année dernière, observent Enoch Laughlin et Iniatio Raveino, président et vice-président de la Fédération des Tu’aro Ma’ohi. Hier, en levée de pierre, les Hawaïennes, les Néw-Zélandaises ont été pratiquement sur tous les podiums. Pour les courses de porteurs de fruits, elles sont bien entraînées et je crois qu’elles ne sont pas venues pour faire du tourisme » .
Si de nombreux sportifs des îles du Pacifique ont fait le déplacement, plusieurs équipes des îles ont renoncé à venir sur Tahiti, en raison du préavis de grève de la Fraap.
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« On a des grosses délégations qui ont hésité à venir et au dernier moment, en raison de la grève, ils ont annulé leur déplacement. Alors une partie des déplacements est prise en charge par nous, donc ce sont des pertes sèches » , constate Enoch Laughlin, qui souhaite malgré tout donner un nouvel élan aux sports traditionnels, avec la création d’une fédération internationale dédiée. « Ça va changer énormément de choses. Il y a trois ans, on a une délégation de l’UNESCO qui est venue pour répertorier un peu les sports que nous avons. Les contacts sont très positifs, on ne cherche pas la reconnaissance, on cherche le soutien » , conclut-il.
Le Heiva Tu’aro 2025 s’achèvera lundi, avec les courses de porteurs de fruits avenue Pouvana’a a Oopa.
