Danser, chanter et vibrer la culture polynésienne, dès le plus jeune âge. Le Heiva Tama a pour objectif de rapprocher l’enfant de sa culture, à travers les chants et les danses. Cette célébration a nécessité un important travail pédagogique, ce dernier semestre, pour confectionner les costumes et travailler les textes.
« On a travaillé dur et enfin, on arrive ici. On a appris des choses sur la langue tahitienne », sourit Vehiani, élève de l’école Vaiatu.
Cette 3e édition du Heiva Tama marque un tournant dans le projet éducatif. Les classes se produisent pour la première fois au Marae Arahurahu. Comme les grandes troupes de danses. Tout un symbole.
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« Ce matin, j’étais sur le marae avant que le soleil se lève. Et j’ai bien ressenti le mana. Je remercie les tupuna pour cette belle journée », témoigne Allen Salmon, 6e adjoint au maire de Paea.
Ces derniers jours, les élèves de la commune ont d’abord présenté leur spectacle dans leurs établissements respectifs. Pour cette rétrospective, les écoles Vaiatu, Tiapa, Papeue et Maara, ainsi que le collège de Paea, foulent le site du marae. Thème choisi : Moana Nui A Hiva (la préservation de notre océan).
L’objectif de cette édition 2025 est double : s’enrichir de la culture polynésienne tout en sensibilisant les élèves à la protection du milieu marin.

« Le travail en amont que l’on a réalisé, c’est surtout apprendre les chants, leur traduction, et aussi le pourquoi de ces chants. Ce qu’ils signifient par rapport au thème que l’on a choisi », souligne Teumere Rattinassamy, enseignante à l’école élémentaire Tiapa
En faisant leurs premiers pas dans le monde de la danse et des himene, ces jeunes élèves nourrissent leur sensibilité. Avec autant d’enthousiasme, certains iront jusqu’à, pourquoi pas, fouler un jour la scène de Toata au Heiva I Tahiti.