Hei Tahiti ouvre le Heiva par une invitation au voyage
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Hei Tahiti a choisi cette année de puiser dans la sagesse des anciens - Photo : Mike Leyral
C’est la troupe de danse de Tiare Trompette Dezerville, maintes fois titrée au Heiva, qui a eu l’honneur d’être la première à entrer dans la danse, après le rahiri et deux groupes de chant, jeudi soir.
Il s’appelle Rahitiarii Teipoarii, il est l’oncle de Tiare Trompette Dezerville, mais surtout un navigateur et fabricant de pirogues à voiles traditionnelle. Le spectacle proposé par Hei Tahiti lui est dédié. « C’est le moment de lier toutes les communautés du Pacifique autour des 50 ans de Hokule’a. Nos plus sages sont nos piliers et il ne faut pas attendre qu’ils soient morts pour leur rendre hommage » a déclaré la cheffe de troupe à TNTV.
Rahitiarii Teipoarii, navigateur et source d’inspiration du spectacle – Photo Mike Leyral
Un spectacle autour de la navigation traditionnelle, donc, en réponse aux grandes questions philosophiques : « Qui sommes-nous ? D’où sommes-nous et où allons-nous ? » Les réponses sont dans les pirogues, bien sûr. Le peuple ma’ohi a voyagé en quête d’une existence nouvelle, ou pour rendre visite, partager, nouer des alliances, ou encore pour apprendre, ou pour fuir. Quelles que soient les raisons de ces voyages, ce savoir mérite d’être perpétué. Et la présence des équipages de Hokule’a et Hikianalia a décuplé les émotions, jeudi soir.
Hei Tahiti et sa vision de la navigation traditionnelle – Photo Mike Leyral
Hei Tahiti et sa vision de la navigation traditionnelle – Photo Mike Leyral
Hei Tahiti et sa vision de la navigation traditionnelle – Photo Mike Leyral
Hei Tahiti et sa vision de la navigation traditionnelle – Photo Mike Leyral
Hei Tahiti et sa vision de la navigation traditionnelle – Photo Mike Leyral
Hei Tahiti et sa vision de la navigation traditionnelle – Photo Mike Leyral
Hei Tahiti et sa vision de la navigation traditionnelle – Photo Mike Leyral
Hei Tahiti et sa vision de la navigation traditionnelle – Photo Mike Leyral
Hei Tahiti et sa vision de la navigation traditionnelle – Photo Mike Leyral
Hei Tahiti et sa vision de la navigation traditionnelle – Photo Mike Leyral
Hei Tahiti et sa vision de la navigation traditionnelle – Photo Mike Leyral
Hei Tahiti et sa vision de la navigation traditionnelle – Photo Mike Leyral
Hei Tahiti et sa vision de la navigation traditionnelle – Photo Mike Leyral
Hei Tahiti et sa vision de la navigation traditionnelle – Photo Mike Leyral
Hei Tahiti et sa vision de la navigation traditionnelle – Photo Mike Leyral
Hei Tahiti et sa vision de la navigation traditionnelle – Photo Mike Leyral
Hei Tahiti et sa vision de la navigation traditionnelle – Photo Mike Leyral
Hei Tahiti et sa vision de la navigation traditionnelle – Photo Mike Leyral
Hei Tahiti et sa vision de la navigation traditionnelle – Photo Mike Leyral
Hei Tahiti et sa vision de la navigation traditionnelle – Photo Mike Leyral
Hei Tahiti et sa vision de la navigation traditionnelle – Photo Mike Leyral
Hei Tahiti et sa vision de la navigation traditionnelle – Photo Mike Leyral
Hei Tahiti et sa vision de la navigation traditionnelle – Photo Mike Leyral
Hei Tahiti et sa vision de la navigation traditionnelle – Photo Mike Leyral
Hei Tahiti et sa vision de la navigation traditionnelle – Photo Mike Leyral
Le casting de la troupe était d’ailleurs très international, avec des danseuses du Mexique, de Hawaii, des Etats-Unis, de Taïwan et du Japon. Le règlement du Heiva i Tahiti autorise en effet dix étrangers dans chaque groupe.
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Hei Tahiti, qui vise le titre en Hura tau, a été à la hauteur de sa réputation dans la danse, mais a peut-être placé la barre encore plus haut avec des costumes à la fois complexes et subtils. Et avec un orchestre écumant qui poussait les va’a au sommet de la vague, grâce à son peperu Jeff Tanerii.
Les danseurs solistes ont aussi fait forte impression. Tehei’ura Ihorai a conquis To’ata par son sourire lumineux et son endurance, tandis que Hereiti Tixier a montré son enthousiasme et sa maturité malgré son jeune âge (19 ans), elle qui donne des cours de danse… depuis qu’elle est collégienne !
Discours et Rahiri ont ouvert le Heiva i Tahiti 2025 – Photo Mike Leyral
Discours et Rahiri ont ouvert le Heiva i Tahiti 2025 – Photo Mike Leyral
Discours et Rahiri ont ouvert le Heiva i Tahiti 2025 – Photo Mike Leyral
Discours et Rahiri ont ouvert le Heiva i Tahiti 2025 – Photo Mike Leyral
Discours et Rahiri ont ouvert le Heiva i Tahiti 2025 – Photo Mike Leyral
Discours et Rahiri ont ouvert le Heiva i Tahiti 2025 – Photo Mike Leyral
Discours et Rahiri ont ouvert le Heiva i Tahiti 2025 – Photo Mike Leyral
Discours et Rahiri ont ouvert le Heiva i Tahiti 2025 – Photo Mike Leyral
Discours et Rahiri ont ouvert le Heiva i Tahiti 2025 – Photo Mike Leyral
Discours et Rahiri ont ouvert le Heiva i Tahiti 2025 – Photo Mike Leyral
Discours et Rahiri ont ouvert le Heiva i Tahiti 2025 – Photo Mike Leyral
Deux heures plus tôt, la soirée avait débuté par le Rahiri, cérémonie traditionnelle empreinte de respect entre les chefs de groupes et le jury. Une manière, aussi, de s’engager à ne pas contester les choix du jury… un engagement parfois oublié par certains artistes à l’annonce des résultats.
Jeudi soir, après le Rahiri, c’est un groupe de Tārava Raromata’i qui a eu l’honneur d’ouvrir la soirée de concours. Tamari’i Tepeti no Pare nui est d’abord un groupe religieux, issu de la paroisse protestante mā’ohi de Pira’e. Son thème ? Le « ventre âme ». Il a souhaité témoigner de ce temps lointain où nous étions dans le ventre de notre mère, prêts à franchir la porte de la vie, vers un premier souffle et une première rencontre.
Tamarii Tepeti no Pare nui – Photo Mike Leyral
Tamarii Tepeti no Pare nui – Photo Mike Leyral
Tamarii Tepeti no Pare nui – Photo Mike Leyral
Tamarii Tepeti no Pare nui – Photo Mike Leyral
Tamarii Tepeti no Pare nui – Photo Mike Leyral
Tamarii Tepeti no Pare nui – Photo Mike Leyral
Tamarii Tepeti no Pare nui – Photo Mike Leyral
Tamarii Tepeti no Pare nui – Photo Mike Leyral
Tamarii Tepeti no Pare nui – Photo Mike Leyral
Ce groupe mené par Georgette Tramier est récent puisqu’il n’a été créé qu’en fin d’année dernière. Mais il s’appuie sur des valeurs sûres comme l’auteur du thème et des chants, Yann Paa, un habitué de To’ata.
L’ensemble est visible pour la première fois en direct, en streaming payant, sur TNTV+, pour tous ceux qui n’ont pas obtenu de places à To’ata.
Autre groupe de chant à se produire en cette première soirée, Te Pape ora no Papofa’i, un groupe beaucoup plus expérimenté puisqu’il a déjà dix ans et de nombreux titres dans sa catégorie : le Tārava Tuha’a Pae. Sous la houlette de Jimmy Haatani et de sa ra’atira (également auteure et compositrice des chants) Myrna Tuporo-Teua, les deux auteurs du thème Tamara Tuporo-Barff et Raureva Tuporo ont choisi de réfléchir à la « Légitimité du nom ». Bien plus qu’un simple mot, ils considèrent le nom comme un guide, pour laisser une empreinte unique sur terre.
Te Pape ora no Papofa’i, déjà dix ans de Heiva – Photo Mike Leyral
Te Pape ora no Papofa’i, déjà dix ans de Heiva – Photo Mike Leyral
Te Pape ora no Papofa’i, déjà dix ans de Heiva – Photo Mike Leyral
Te Pape ora no Papofa’i, déjà dix ans de Heiva – Photo Mike Leyral
Te Pape ora no Papofa’i, déjà dix ans de Heiva – Photo Mike Leyral
Te Pape ora no Papofa’i, déjà dix ans de Heiva – Photo Mike Leyral
Te Pape ora no Papofa’i, déjà dix ans de Heiva – Photo Mike Leyral
Te Pape ora no Papofa’i, déjà dix ans de Heiva – Photo Mike Leyral
Te Pape ora no Papofa’i, déjà dix ans de Heiva – Photo Mike Leyral
Ce vendredi, d’autres groupes chercheront à marquer To’ata de leur empreinte : Tapairu Tahiti et Ho Mai en Ura ava tau, mais aussi Tamariki Rapa en Tārava Tuha’a Pae et Reo Papara en Tārava Tahiti. Et comme tous les soirs, To’ata affichera complet.