Le son des pahu pour accueillir les invités officiels, et les artistes tatoueurs. Le festival Ia nu’u te tatau, ouvert pour 4 jours à Arue, se veut fédérateur. L’évènement prône le respect entre les différentes générations d’artistes, spécialisés dans le tatouage traditionnel. Ensemble, ils ont partagé le kava, un rituel sacré dans l’art du tatau.
Une nouvelle génération, la 4ème, perpétue encore ce savoir, avec des outils modernes ou à la manière traditionnelle. Le tatouage, un héritage culturel qui évolue au fil du temps mais toujours à fleur de peau.
À 29 ans, Tavarua participe à son 2e festival. Cette passion pour le tatouage remonte à quelques années lors d’une participation au heiva de san diego. « C’était mon 1er déplacement culturel. C’est à ce moment que j’ai vu l’importance de notre culture. J’ai connu le tatouage par ce voyage-là » , glisse-t-il.
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Sur les peaux, les œuvres prennent forme progressivement. Le festival permet à tous ces artistes de perpétuer un savoir-faire mondialement reconnu. « Aujourd’hui, on a plus d’une cinquantaine de participants, et la Polynésie a toujours eu du talent » , répète le président de l’association Tomite o Te Tatau Maohi.
Pendant 4 jours, les tatoueurs des marquises, des tuamotu ou encore de la société exprimeront leur talent du bout des doigts. Plusieurs concours sont programmés : tatouage féminin, Maohi ou encore des créations libres en style polynésien.
