À l’approche du matavaa, les 6 délégations arrivent successivement au quai de Ua Huka, où un accueil traditionnel leur est réservé, à la hauteur de l’événement.
“Parfois, ils font 5 à 6 heures de bateau et c’est difficile, il faut vraiment le vouloir pour venir faire le matavaa. C’est pour ça qu’ il faut les accueillir comme il faut, estime Teva Taaviri Taiaapu, chef de la troupe Tupehenui de Ua huka. On vient de faire un Haame’ie dans la première barge. C’est pour calmer les pa’io’io qui arrivent, les esprits. Comme ça on va vivre notre matavaa dans de bonnes conditions.”
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Fatigués, mais souriants, les festivaliers sont heureux d’être enfin réunis. Tous partagent la même impatience : monter sur scène, se retrouver et faire vivre la culture marquisienne devant le public.
“Ça fait du bien. Ça fait un moment quand même qu’on attendait ça. Vu que c’est le seul moment où les 6 iles peuvent se revoir du coup ça fait du bien de revenir au matavaa. On a mis en avant notre oiseau endémique, le Pahi. Tout est à voir mercredi », annonce Poeheikua Barsinas, Toa de Tahuata.
Chaque délégation est prise en charge par une vallée hôte. Pour Tahuata, c’est la vallée de Vaipae’e qui assure l’accueil. Au programme : repos, partage… et un repas traditionnel pour reprendre des forces avant les premières prestations.
À Ua Huka, le compte à rebours est désormais lancé : dans moins de 24 heures, le Matavaa fera battre le cœur des Marquises au rythme des chants, des danses et des traditions.
