Deux soirées pour vibrer : le Tahiti Soul Jazz Festival revient en octobre

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    Le Tahiti soul Jazz Festival fait son retour. La 3e édition de ce rendez-vous musical est programmée les 24 et 25 octobre. Une 3e édition qui s’annonce riche en rencontres et performances entre les professeurs et les élèves du conservatoire et les artistes internationaux.

    Tahiti, scène de jazz. En 2019, lors de la première édition du festival, Dee Dee Bridgewater avait surpris le public polynésien avec sa voix envoutante. Cette année, sa fille China Moses directrice artistique du festival montera sur scène aux côtés notamment du New Orleans Jazz orchestra. D’autres artistes de renom sont aussi à l’affiche.

    Frédéric Dubuis, organisateur, promet « une très belle programmation, avec André Manoukian, avec China Moses, qui vient avec son band, avec le brass-band de la garde républicaine. Peut-être que ça ne parle pas aux gens, mais si je dis qu’à l’ouverture des Jeux Olympiques Pont des Arts, c’était le brass-band qui a joué avec Aya Nakamura, et qui vient ici, donc plein de jeunes musiciens, et puis une programmation locale vraiment de qualité, très mixée et très nouvelle« .

    Le festival, ce sont deux dates de concerts le 24 et 25 octobre. Mais avant la scène, les artistes internationaux partageront leur talent avec les élèves du conservatoire et le public.

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    Comme lors des précédentes éditions, le Tahiti soul jazz festival est un pont entre les générations et les cultures. « Ils ont des masterclass, ils ont des échanges avec les élèves et les profs du conservatoire, ils vont intervenir en milieu scolaire, dans les classes horaires aménagées musique, ils vont partager, ils vont créer, faire des résidences, ce qu’on appelle des résidences. Et puis on a ce projet d’échange, ce qui est en train de se construire avec la Nouvelle-Orléans, et des jeunes de la Nouvelle-Orléans qui vont venir ici partager leur vie, leur culture, leur expérience musicale avec des jeunes polynésiens. »

    Le Tahiti soul jazz festival, c’est aussi une programmation locale avec Manahune, le big band du conservatoire ou encore le pianiste Bruno Demougeot : « C’est une musique qui n’est pas vraiment comme les autres, c’est-à-dire que c’est une musique avec laquelle on peut s’exprimer, où les musiciens peuvent, au travers des improvisations et des solos, s’exprimer et puis la musique bouge beaucoup. Ce n’est pas une musique conventionnelle comme on entend tous les jours. »

    Au-delà de la musique, le festival se veut un rendez-vous écoresponsable pour mettre en avant une soixantaine d’associations engagées pour la protection de l’environnement. L’événement se tiendra dans les jardins du musée de Tahiti et des îles.

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