« C’est une épreuve qui est très demandée« , rappelle Serge Leprince, membre organisateur. Cette année, ils sont 716 inscrits, répartis entre le trail et le run and bike. Mais l’enthousiasme ne doit faire oublier la prudence : « Il faut s’attendre à un parcours beaucoup plus physique, puisque le départ, c’est la grimpette dans la foulée. Et surtout, avec le temps, la chaussée risque d’être glissante, aussi bien en montée que sur les portions goudronnées en descente.«
Pour sécuriser la traversée de l’île, les équipes ont multiplié les balisages afin d’éviter que les participants ne se trompent de chemin. « On repère les zones litigieuses pour que personne ne se trompe de parcours et que tout le monde reste dans le bon sens », précise Serge Leprince. Les ravitaillements, eux, sont disposés à des points stratégiques : au lac Vert, au lac Vaihiria, au tunnel, à la Maroto, à l’usine et au pont métallique.
Au-delà du défi sportif, l’évènement met en valeur la richesse des vallées et la beauté sauvage de la route traversière. Mais il rapelle aussi la fragilité des sentiers et la vigilance nécessaire pour concilier sport et respect de l’environnement.
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Après trois ans d’interruption, la Transtahitienne veut renouer avec son prestique d’antan et s’inscrire à nouveau comme un rendez-vous incontournable du calendrier sportif polynésien. Reste à voir si les conditions météo permettront aux coureurs d’exprimer tout leur potentiel. Verdict samedi soir, à l’arrivée dans la vallée de la Papenoo.
