Le séisme, de magnitude 7,5, s’est produit lundi soir au large de la région d’Aomori. Des routes et des fenêtres ont été endommagées dans le nord du Japon, et des vagues de tsunami de 70 cm ont été constatées.
L’agence nationale de gestion des incendies et des catastrophes a fait état mercredi de 51 blessés dans un nouveau bilan. La Première ministre Sanae Takaichi avait, elle, évoqué mardi le nombre de 30 blessés.
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L’Agence météorologique japonaise (JMA) a par ailleurs adressé mardi une rare mise en garde contre un éventuel nouveau tremblement de terre pour les sept jours suivants, d’une magnitude supérieure ou égale à celui de lundi soir. L’alerte concerne la zone de Sanriku – la pointe nord-est de la grande île de Honshu – ainsi que l’île septentrionale de Hokkaido.
« En raison de la survenue de ce séisme, on estime que la probabilité relative d’un nouveau tremblement de terre de grande ampleur a augmenté par rapport à la normale » dans la région, a indiqué l’agence en émettant sa mise en garde, seulement la deuxième de la sorte dans son histoire. « Si un séisme de grande ampleur se produit (…), il existe une possibilité pour qu’un important tsunami touche la région » , a-t-elle encore prévenu.
Selon des médias locaux, l’agence japonaise estime à un pour cent la probabilité d’un important séisme dans les jours à venir.
En août 2024, la JMA avait émis son tout premier avertissement de ce type, cette fois-ci pour la partie sud de la côte pacifique du Japon, face à l’éventualité d’une secousse d’ampleur le long de la fosse de Nankai, au large du pays. Il avait été levé une semaine plus tard.
En janvier, un groupe d’experts gouvernementaux a légèrement augmenté la probabilité d’une secousse majeure dans cette fosse au cours des 30 prochaines années, la portant à 75-82%. Le gouvernement a indiqué en mars qu’un tel « méga-séisme » et le tsunami qui s’ensuivrait pourraient causer jusqu’à 298.000 morts et des dégâts pouvant atteindre 2.000 milliards de dollars.
