« C’est un investissement stratégique pour notre souveraineté numérique (…) Nous construisons la mémoire vivante de l’océan au service des générations futures », a déclaré Philippe Moal, directeur du centre Ifremer Bretagne, durant l’inauguration.
Datarmor dispose désormais d’une capacité de stockage de 70 peta-octets, soit l’équivalent de 23 milliards de chansons MP3. Il héberge 1,2 milliard de fichiers, soit « 10 fois la Bibliothèque nationale de France en volumétrie », a souligné Benoît Morin, ingénieur en intelligence artificielle, en charge du projet de renouvellement de Datarmor.
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Depuis le premier supercalculateur de l’Ifremer en 1993, « les capacités des infrastructures ont augmenté d’un facteur un million », a-t-il pointé.
La capacité de calcul dédiée à l’intelligence artificielle de Datarmor a été multipliée par 50 avec une consommation électrique inchangée.
Fruit de près de 10 millions d’euros d’investissement, cette nouvelle version de Datarmor pourra traiter de vastes quantités de données issues de satellites, bouées et navires océanographiques, notamment pour contribuer à la conception d’un jumeau numérique de l’océan, permettant de mieux anticiper les effets du réchauffement climatique.