« Nous ne sommes pas prêts à détecter et neutraliser les drones russes« , a-t-il déploré dans un discours à Vilnius. « Les Russes apprennent vite. Et nous ? », s’est-il interrogé.
La guerre en Ukraine a bouleversé les règles du combat, a-t-il encore souligné. « Les guerres de demain ne se gagneront pas avec des chars et de l’artillerie, mais avec des drones et des missiles« , a-t-il ainsi assuré, appelant à apprendre de l’expérience ukrainienne.
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La défense à l’est de l’Europe et dans les pays baltes doit dans ces conditions se faire avec l’Ukraine, a-t-il encore expliqué.
« C’est la seule façon pour nous d’apprendre de l’Ukraine, non seulement comment fabriquer des drones, mais aussi comment construire tout un +écosystème+ », a-t-il martelé.
« Si nous ne faisons pas cela, nous commettrons une erreur historique, qui nous affaiblira, et qui affaiblira l’Ukraine« , a averti le commissaire européen.
Face à l’éventualité d’une attaque russe contre un pays de l’Otan, les Européens s’efforcent de renforcer leur défense, notamment sur leur flanc oriental.
Et face à la multiplication des incursions de drones russes ou non identifiés, ils ont annoncé leur volonté de mettre en place un mur antidrones, dont les contours restent encore toutefois à définir.



