Les entreprises du secteur minier espèrent un jour gagner des milliards en extrayant des fonds marins des nodules polymétalliques, des galets de la taille d’une pomme de terre chargés de manganèse, de cobalt, de cuivre ou encore de nickel. Autant de matériaux devenus indispensables pour l’économie mondiale.
En face, les défenseurs de l’environnement craignent que ce procédé ne ravage les écosystèmes.
Les îles Cook et les Etats-Unis « se sont mis d’accord pour coopérer de manière plus approfondie à la gestion responsable des minéraux du plancher sous-marin, avec un engagement pour le progrès scientifique, la prospérité mutuelle, l’autonomie économique et la gestion environnementale« , a détaillé le gouvernement du petit archipel du Pacifique.
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Il s’agit d’un « développement responsable » de ses richesses sous-marines, a-t-il assuré. « Les minéraux du plancher sous-marin sont cruciaux pour développer et alimenter la technologie d’aujourd’hui et de demain« , a réagi le Département d’Etat américain.
Le cobalt et le nickel sont utilisés notamment dans la fabrication de batteries, ou les technologies militaires avancées.
Fin février, les îles Cook avaient révélé un accord d’exploration de ses fonds marins avec la Chine, qui cherche à étendre son influence en Océanie.
Le micro-Etat revendique l’un des plus importants gisements de nodules polymétalliques au monde.
Bien que l’exploration des fonds marins soit très avancée, aucune entreprise ou pays n’a encore commencé à produire à l’échelle commerciale.