La Nouvelle-Zélande expérimente la semaine de 4 jours

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    La filiale néo-zélandaise du géant de l'agroalimentaire et des cosmétiques Unilever a annoncé mardi qu'elle allait expérimenter la semaine de travail de quatre jours, sans baisse de salaire pour les employés, reprenant une proposition en ce sens du gouvernement néo-zélandais de centre-gauche pour relancer l'économie.

    Le groupe précise que ses 81 employés seront éligibles pour cette expérimentation censée débuter en décembre et durer un an. En fonction des résultats en Nouvelle-Zélande, la semaine de quatre jours pourrait être introduite ailleurs dans le monde par Unilever.

    « Notre objectif est de mesurer la performance sur la production, pas sur le temps. Nous pensons que l’ancienne façon de travailler est passée et n’est plus adaptée », a déclaré le directeur général de Unilever New Zealand, Nick Bangs.

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    La Première ministre Jacinda Ardern avait en mai avancé la possibilité de passer à la semaine de quatre jours pour aider à relancer une économie plombée par les restrictions liées au coronavirus, dont un confinement de sept semaines. Elle avait encouragé les idées créatives de nature à favoriser la souplesse dans l’entreprise. 

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    La dirigeante travailliste a été reconduite à son poste après son triomphe lors des législatives d’octobre.

    M. Bangs a affirmé qu’un élan existait en faveur d’une semaine de travail moins longue, la pandémie ayant bouleversé la culture du travail au bureau. « C’est un moment enthousiasmant pour notre équipe, une façon de valider le rôle de catalyseur que le Covid-19 a joué pour bouleverser les pratiques dans le monde du travail », a-t-il dit.

    L’entreprise espère que ses employés gagneront en productivité si elle leur permet une plus grande flexibilité. Les résultats de cette expérimentation seront analysés par l’Université de technologies de Sydney.

    « Nous sommes impatients de partager les leçons de cette expérimentation avec d’autres entreprises néo-zélandaises, dans l’espoir de pousser les autres à réfléchir à la façon dont ils travaillent », a ajouté M. Bangs.

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