Selon plusieurs médias, dont RFI et The Times, les ambassades et les consulats américains ont désormais l’ordre d’étudier l’état de santé des demandeurs de visas pour les États-Unis, tout comme ils étudient l’état de leurs finances.
Le diabète, les troubles cardiovasculaires, le cancer ou encore l’obésité seront dorénavant pris en compte dans l’étude des dossiers. L’âge et l’état de santé général pourraient l’être également. « Le département d’État espère dissuader les immigrants dépendants des contribuables et souffrant de problèmes de santé coûteux, notamment le cancer, l’obésité et l’asthme », peut-on lire sur le site de The Times.
Les carnets de vaccination, des tests pour des maladies transmissibles, comme le sida et la tuberculose, sont déjà demandés, souligne RFI.
Selon l’OMS, environ 16% de la population mondiale est obèse, alors qu’aux États-Unis, ce chiffre avoisine les 40%…
Régulièrement, les États-Unis annoncent des restrictions à l’obtention d’un visa. En août dernier, le gouvernement américain a indiqué qu’il rechercherait les opinions « antiaméricaines », y compris sur les réseaux sociaux, lorsqu’il statuera sur le droit de résider aux États-Unis.
En septembre, l’administration Trump a publié un décret imposant 100 000 dollars de frais sur un visa prisé du riche secteur des technologies. Un texte attaqué en justice en octobre par une coalition d’hôpitaux, d’écoles et de syndicats qui dénoncent l’impossibilité de recruter des médecins et des enseignants étrangers à ce prix, rapporte l’AFP.



