Nouveau rebondissement à la marina de Vaitupa, à Faa’a. Après la mise sous scellés de la machine à glace en avril dernier, c’est désormais l’accès au ponton qui est interdit aux pêcheurs de la coopérative. Une décision prise ce mercredi par la Direction des ressources marines (DRM), qui estime ne plus être en mesure d’assurer la sécurité du site.
« N’ayant plus de gestionnaire sur site, sur la marina, la responsabilité d’utilisation du bien incombe la direction des ressources marines et vu que nous sommes dans l’incapacité de gérer le bien aujourd’hui. En attendant que la situation s’améliore, j’ai préféré poser des scellés pour permettre ou éviter surtout des accidents sur le site », explique Moana Maamaatuaiahutapu, directeur de la DRM.
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En toile de fond, une modification récente des clauses d’utilisation des équipements mis à disposition des coopératives de pêche. Une mise à jour que la coopérative de Vaitupa n’a pas encore appliquée. Pourtant, depuis près d’un an, des discussions étaient engagées pour une reprise de la gestion par la commune de Faa’a. Deux conventions devaient même être signées ces derniers jours.
« Quand finalement on était dans la phase de mise en œuvre de ces conventions, malheureusement la commune étant aussi dans l’incapacité de gérer finalement les deux biens, nous ont répondu qu’il était préférable de voir une autre solution pour la gestion des biens du pays », observe le directeur de la DRM.
Du côté de la coopérative, le quotidien semble peu affecté. Les bateaux continuent d’utiliser le nouveau quai de la DRM et un éventuel changement de statut ne fait pas l’unanimité. Son président se montre catégorique. « Ça fait plus de 15 ans (…) trois fois on a changé de statut. J’en ai marre (…). Nous, la coopérative de Faa’a, on va acheter notre propre machine à glace, il n’y aura plus de problème », tranche-t-il.
Contactée, la commune de Faa’a, propriétaire du site, ne souhaite pas s’exprimer pour l’instant et indique attendre « la formalisation du cadre de gestion du site et la clarification des responsabilités de l’ensemble des acteurs concernés ».
