Entre 17 heures et 20 heures, ce lundi, aucun avion n’a pu décoller ni atterrir sur l’ensemble du territoire. Ce qui a impacté des dizaines de passagers à Raiatea, Bora Bora et Huahine et entrainé des retards de trois heures, voire plus, sur certains vols. Une situation délicate pour les employés des aérodromes.
« On gère comme on peut les passagers. On leur explique que cela ne dépend pas de nous. Certains comprennent, d’autres sont un peu fâchés », explique Kevin Contreras, agent d’escale. Pour la suite ? « On ne sait pas », dit-il, « on apprend les choses au fur et à mesure ».
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Du côté des voyageurs, beaucoup d’entre eux sont simplement de passage à Raiatea, notamment pour des visites médicales. Et ils doivent prendre leur mal en patience.
« Ils ont des revendications à la tour de contrôle, mais pour les passagers, c’est un peu lourd d’attendre ici. Mon bébé m’attend à la maison », souffle Oria.
Pour d’autres, la situation est difficile à accepter. « C’est très pénible. On nous a convoqués à 15 h 30 pour un départ à 16 h 30. Quand l’avion est arrivé, on nous a appelés pour l’embarquement. Mais deux minutes après, on nous a dit que ce n’était pas possible. On est déjà fatigués par nos visites à l’hôpital. En arrivant ici, c’est pire encore », déplore Daniel.
Le trafic a pu reprendre à 20 heures, avec des départs étalés jusqu’à 21 h 00. La situation reste toutefois délicate, alors que la grève des contrôleurs aériens se poursuit et que les escales doivent s’adapter, jour après jour, à d’éventuelles conséquences.
