La Direction générale de l’aviation civile annonce une interruption temporaire de l’activité de l’organisme de contrôle aérien de Tahiti Faa’a, ce lundi 15 décembre, de 17 heures à 20 heures. Une décision qui fait suite aux « absences inopinées » de deux contrôleurs aériens dans la tour de contrôle, rendant impossible le maintien de l’activité dans des conditions de sécurité suffisantes.
« Le Service d’Etat de l’Aviation Civile en Polynésie français s’est coordonné dès dimanche avec les compagnies aériennes impactées pour minimiser les conséquences de cette interruption d’activité » , précise le communiqué.
– PUBLICITE –
Lire aussi – Grève des contrôleurs aériens : pas de sortie de crise en vue
La turbulence survient sur fond de conflit opposant le syndicat USAC-Cgt, qui mène la grève d’une partie des contrôleurs aériens, à la DGAC. « L’effectif nécessaire (35 agents), à la bonne tenue du tour de service, est aujourd’hui présent au sein de l’organisme de contrôle aérien de Tahiti Faa’a. Cependant, douze d’entre eux, aujourd’hui en formation dans l’attente de leur intégration dans le tour de service, sont empêchés de formation du fait du mouvement social en cours » , écrit cette dernière.
« La Direction générale de l’aviation civile réinsiste sur l’urgence de reprendre la formation des contrôleurs bloquée par le mouvement social en cours pour augmenter le nombre de contrôleurs dans le tour de service et ne plus subir de nouvelles interruptions d’activité de l’organisme de contrôle de Tahiti Faa’a » , conclut-elle.
Les evasans maintenues
Habituellement, quatre contrôleurs assurent ensemble le trafic depuis la tour de contrôle de Tahiti-Faa’a. Depuis le début de la grève, ils sont régulièrement trois. Avec un arrêt maladie déposé ce week-end, ils se sont retrouvés à deux, ce lundi. Un cas de figure dans lequel les évasans et autres urgences sont tout de même assurées, contrairement aux vols commerciaux.



