Le Haut-commissariat a annoncé ce vendredi la levée du dispositif de gestion de crise mis en place à Afaahiti, après le glissement de terrain meurtrier survenu en début de semaine. Depuis la découverte des corps des huit victimes, les autorités considèrent que la phase d’intervention d’urgence est close. Le poste de commandement haute-réactivité (PC-HR) était resté pleinement opérationnel jusqu’à hier soir, avec « un haut niveau d’activité », précisent les services de l’État dans un communiqué.
Les services de l’État repassent donc en gestion courante, même si un « niveau de vigilance élevé » sera maintenu sur l’ensemble du territoire, indique le Haut-commissariat.
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Une cellule d’experts — géologues, spécialistes des mouvements de terrain et techniciens du déblaiement — a été mobilisée toute la journée d’hier. Constituée de professionnels du Pays, de Nouvelle-Calédonie et de l’État, elle a mené plusieurs séries d’observations sur le site de l’éboulement et au PK 5,5, où des arbres avaient été déracinés lors des intempéries du week-end dernier.
Ces investigations ont permis d’identifier douze habitations pouvant être réintégrées, dont neuf au PK 3,2 et trois au PK 5,5, car situées en dehors de la zone de risque.
Les habitations préalablement identifiées par les experts peuvent être réintégrées par leurs habitants sous réserve de la remise en service de l’eau et de l’électricité.
Malgré la levée du dispositif d’urgence, le site reste sous surveillance constante. La gendarmerie nationale et la police municipale poursuivent leurs contrôles afin de sécuriser le secteur et détecter toute évolution du terrain.
