« L’expertise géologique menée hier par le laboratoire de travaux publics de Polynésie a confirmé la dangerosité de la zone. Les opérations de recherche et de déblaiement ont pu être poursuivies toute la nuit en mettant en place des mesures particulières de surveillance, afin d’assurer la sécurité des équipiers sur place. Désormais, par mesure de précaution, le chantier de déblaiement est suspendu », annonce le haut-commissaire qui « présente ses sincères condoléances aux familles et aux proches des victimes ».
Des « renforts nationaux » sont en cours d’acheminement. « Deux experts géologues de la Direction de l’industrie, des mines et de l’énergie de Nouvelle-Calédonie » sont attendus, de même que « deux conseillers techniques en sauvetage déblaiement (CTSD) missionnés par la Direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises du ministère de l’Intérieur ».
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« Ils viendront en renfort des capacités déjà sur place afin de compléter l’expertise qui permettra de déterminer les conditions de redémarrage des travaux. La réintégration des logements évacués est également conditionnée à cette expertise », ajoute le haut-commissaire qui assure que « les services de l’État, aux côtés du Pays et de la commune, restent pleinement mobilisés pour assurer la sécurisation du site et la prise en charge des familles ».
Il rappelle que la zone reste interdite d’accès pour que la population ne s’expose pas au danger. La Cellule d’information du public reste active pour informer les familles et la population. Elle est joignable au 444 210.
