La grève des contrôleurs aériens est effective en Polynésie. Pas d’impact majeur pour l’instant. Pour assurer le service minimum, des agents ont été réquisitionnés. À ce stade, aucune perturbation des vols n’a été constatée.
Dans un communiqué, la direction générale de l’aviation civile (DGAC) souligne que « des efforts significatifs sont engagés depuis plusieurs mois pour améliorer la situation« , tant au niveau national, qu’au niveau local.
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Des efforts qui « se poursuivent afin de garantir la sécurité et la fluidité du trafic aérien, malgré des contraintes telles que des départs non anticipés et les délais incompressibles liés à la qualification des contrôleurs, indique le haut-commissariat. Ils vont de pair avec les efforts de productivité demandés aux contrôleurs aériens dans le cadre de la réforme globale du contrôle aérien français destinée à améliorer sa performance. »
La DGAC rappelle que les contrôleurs aériens « bénéficient, par ailleurs, de conditions de travail et de rémunération récemment revalorisées au niveau national, parmi les plus attractives de la fonction publique. Le temps de travail effectif reste conforme à la réglementation, aucun dépassement des 1 420 heures annuelles réglementaires n’ayant été constaté ».
Aucun accord n’a pour l’instant été trouvé. La DGAC « regrette cette situation » et « appelle à la poursuite du dialogue social dans un esprit de responsabilité et de construction ».
Un Comité Social d’Administration (CSA) est programmé le 26 novembre pour poursuivre les discussions sur les conditions de travail et les mesures d’accompagnement.



