Le 28 décembre 2024, à Punaauia, les gendarmes ont pris en charge une jeune femme après avoir été appelés par des voisins pour une violente dispute de couple. Ils l’ont trouvée prostrée, des marques de strangulation au cou.
La victime venait d’être violentée par son compagnon. Tous deux entretenaient des relations parallèles avec un autre partenaire. En découvrant le téléphone de son rival chez sa conjointe, le trentenaire, ivre, s’est mis dans une colère noire.
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Il a porté les mains au cou de la jeune femme, lui a mis la tête sous un oreiller tout en lui portant des coups. Puis il s’est saisi d’un couteau et lui a lancé un sordide : “seule la mort nous séparera”.
“J’ai cru qu’il allait le faire, que j’allais mourir ce soir-là”, a témoigné la victime à la barre, encore choquée. Celle-ci à dépeint une “relation toxique” avec cet homme, technicien dans un grand groupe. Un individu dont elle s’est séparée non sans mal.
“ça a été compliqué. Il revenait à la charge. Mon compagnon actuel m’a aidée à sortir de cette situation. Depuis le mois de janvier, il n’y a plus eu aucun contact. J’ai tourné la page”, a-t-elle ajouté.
Interrogé à de multiples reprises à l’audience, le mis en cause s’est pour sa part contenté d’une unique réponse : “Je ne sais pas”.
L’avocate de son ex-compagne a dit “craindre le pire”, en brandissant les restes d’un téléphone et d’un ordinateur portable détruits par le prévenu le jour des faits.
“Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il n’a pas été prolixe”, a relevé la procureure, “s’il a sorti 4 mots, c’est le bout du bout”. Au vu de la “violence rare” de l’intéressé, la magistrate a requis une peine de 15 mois de prison avec sursis.
Une demande suivie par le tribunal. L’ex devra aussi verser 100 000 francs de dommages et intérêts à sa victime. Et il a désormais interdiction d’entrer en contact avec elle.
