Kumu Wallis découvre d’abord le hula lors d’un séjour à Hawaï, avant de se passionner pour la danse tahitienne. À son retour à Taïwan, elle crée une école affiliée à Te Ori Tahiti Here; fondée par Mareva Anderson. Désireuse de se perfectionner, elle se forme ensuite auprès de Makau Foster, qui lui donnera le nom Te Natira’a, symbole du lien entre Tahiti et Taïwan.
Pour faire connaître le Ori Tahiti encore peu visible à Taïwan, elle multiplie les initiatives : interventions dans les universités, démonstrations dans la rue, participation à des événements culturels. Son travail contribue à ancrer progressivement la danse tahitienne dans le paysage artistique local.
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En 2017, Te Natira’a participe au festival AMIS, organisé chaque année sur la côte Est de Taïwan, à Dulan. Ce rassemblement met en lumière les traditions des différentes tribus autochtones, dont les Seediq ou Paiwan. Il accueille aussi des groupes venus du Pacifique, comme Guam ou Aotearoa.

Le festival est porté par l’artiste Suming et se déroule sur deux jours. Il vise à promouvoir les identités autochtones à travers la danse, la musique et les échanges culturels. Te Natira’a y a participé à plusieurs reprises, une reconnaissance importante pour une école dédiée à une culture venue d’un autre archipel du Pacifique.
Sur la côte Est de Taïwan, de nombreuses communautés affirment leur proximité culturelle avec les autres peuples du Pacifique. La participation de Te Natira’a aux événements locaux s’inscrit dans cette dynamique de reconnexions régionales.



