Les faits se sont produits le 17 octobre dans la tribu de Wakuarory, sur l’île de Maré. La victime, un homme de 31 ans, « intervenait sur son véhicule posé sur des cales » et « aurait été blessée au niveau du visage et de la gorge, provoquant d’importants saignements, alors qu’elle se trouvait en position assise sur le siège conducteur« , a indiqué le procureur Yves Dupas dans un communiqué.
« L’airbag côté conducteur se serait déclenché dans ces circonstances« , selon la même source. Les enquêteurs l’ont retrouvé « sur le sol, projeté à l’extérieur de l’habitacle« , a précisé le magistrat.
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« Des témoins auraient entendu une détonation entre 15h30 et 16h00« , ajoute-t-il, soulignant que les vérifications effectuées auprès du constructeur Volkswagen ont permis de confirmer que le véhicule « était bien concerné par la procédure de rappels de sécurité en lien avec le fonctionnement défectueux des airbags de marque Takata« .
Une expertise technique en mécanique automobile a été ordonnée. Depuis 2014, le scandale industriel de ces airbags, qui ont provoqué une longue série d’accidents et de décès, secoue le secteur de l’automobile dans le monde.
A cause d’un gaz qui vieillit mal, ces équipements de sécurité censés protéger les passagers en cas de choc peuvent exploser, notamment dans les climats chauds et humides, en projetant des pièces au visage des conducteurs.
Avant ce décès suspect en Nouvelle-Calédonie, ces airbags ont provoqué selon le ministère des Transports 18 morts et 25 blessés – dont 16 décès et 24 blessés dans les Outre-mer.



