Autour d’une table, Mégane, sa mère, Toimata, Norberta et Vairau, partagent un petit-déjeuner. Ce moment entre femmes touchées par le cancer du sein dépasse le simple cadre d’une rencontre conviviale. C’est une bouffée d’oxygène, un espace bienveillant où chacune peut se livrer, partager ses peurs, ses émotions et ses victoires.
Le chemin, pourtant, n’a pas été facile. Accepter la maladie a constitué la première étape vers la guérison. Norberta témoigne de ce combat intérieur.
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“J’ai beaucoup médité pour être bien. J’ai été opérée en janvier et je m’accepte totalement telle que je suis aujourd’hui. Je me dis que j’ai encore d’autres choses à savourer dans ce monde. En plus de ça, je crois en la guérison”, sourit-elle.
Malade depuis 2021, Vairau décrit quant à elle un parcours semé d’embûches. Entre traitements, rendez-vous médicaux et démarches administratives, la fatigue s’installe autant physique que morale.
“Par rapport à mon parcours, j’ai tout le temps eu de mauvaises nouvelles. J’ai encore un cancer, tu dois faire ceci et cela. A un moment donné, je me renferme, je n’écoute plus et je commence à pleurer. Du coup, c’est mon mari qui écoute les informations, qui dit : ‘ok, que peut-on faire ?’”, témoigne-t-elle.
Dans cette épreuve, Mégane Homai, Miss T Tahiti 2025, est présente et dévouée. Depuis l’annonce de la maladie de sa mère, Toimata, elle l’accompagne à chaque étape.
“On se voit souvent que ce soit au petit déjeuner ou au diner pour se motiver entre nous et pour témoigner du parcours que j’ai eu avec ma maman et du leur. Car elles débutent dans la même maladie que maman”, dit-elle.
Ces petits-déjeuners partagés sont devenus de véritables bulles de réconfort. Ensemble, ces femmes trouvent la force de sourire, de se soutenir et d’affronter la maladie avec courage et dignité. Un témoignage d’amour, de résilience et de solidarité.



