La tension monte sur la ligne de départ. Sous les projecteurs de fortune, le commissaire de course contrôle la piste et annonce le départ au pilote. Le starter passe au vert, les moteurs rugissent et les phares transpercent l’obscurité. Cette course attire aussi bien les habitués du circuit que les amateurs venus se mesurer au chronomètre.
« C’est la deuxième édition de ce slalom de nuit. C’est aussi la dernière épreuve du championnat, donc très importante pour le classement final, explique Teiki Baducci le directeur de course. Il y a une manche d’essai, quatre manches de qualification, et c’est le meilleur temps qui compte pour le général. »
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Sur un tracé de 1.2 km, les pilotes affrontent la route en pleine obscurité. Pas de lampadaires ici : seule la lumière des phares guide les trajectoires. Un défi d’anticipation et de maîtrise, rendu encore plus intense par la vitesse.
« La nuit, ce n’est pas pareil, tu vois moins loin, donc il faut être super concentré. Il faut de bons feux, de bons réflexes et surtout freiner au bon moment« , souligne Tamatoa Laibe, pilote.
Derrière le volant, passion et adrénaline s’entremêlent. Certains, comme Laurent Duffy, viennent d’autres horizons, mais partagent le goût de la vitesse encadrée. « Je viens du run moto, mais comme les courses sont suspendues, je découvre l’automobile. C’est pour le plaisir ! Et surtout, c’est bien d’avoir un cadre sécurisé pour s’exprimer. L’ambiance paddock la nuit, c’est magique. »
Tamatoa Laibe décroche la victoire. Il boucle le circuit en 50 secondes, devant Francky Lioux et Charles Machureau qui complètent le podium.
