Importation de kava : le Pays va serrer la vis à partir de 2026

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    Après avoir ouvert l'importation de kava en mai 2024, le gouvernement va poser ses filtres. Un projet d’arrêté présenté en Conseil des ministres ce mercredi fixe des règles strictes sur les variétés et parties de plantes importées et commercialisées, pour limiter les risques sanitaires liés à cette plante aux effets sédatifs et anxiolytiques.

    Moins d’un an et demi après avoir assoupli les conditions d’importation du kava, le Pays son fusil d’épaule. Ce mercredi, le Conseil des ministres a validé un projet d’arrêté visant à encadrer plus strictement l’entrée et la vente de cette plante, dont la racine est connue connue pour ses propriétés sédatives, anxiolytiques et antalgiques.

    « Ce texte contraint principalement les variétés de kava et parties de la plante pouvant être commercialisées en vue de la préparation de boisson dénommée « kava », ainsi que les mentions obligatoires d’étiquetage devant figurer sur les produits » , écrit le Conseil des ministres.

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    Le gouvernement s’inquiète des “effets et risques sur la santé” liés à cette plante et parfois associée à des atteintes hépatiques.

    Pour rappel, depuis mai 2024, le kava était librement importable et sa commercialisation n’était plus réservée au monopole pharmaceutique. Une mesure qui permettait notamment d’obtenir du kava sous forme de poudre, comprimé, pilule ou gélule sans présentation de documents sanitaires et sans émission d’un laissez-passer par la Direction de la biosécurité (DBS).

    « Le texte prévoit une entrée en vigueur au 1er janvier 2026, avec une période transitoire de trois mois permettant d’écouler les stocks mis à la consommation avant cette date » , précise le CM.

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