Tout a commencé le mardi 26 août, lorsque la famille Kaoli a appris que leur bébé souffrait d’un cancer du rein. Dès le lendemain, il a été hospitalisé pour « une batterie de tests avant son départ » en EVASAN vers Paris, prévue le samedi 30 août.
Sa maman Edna a pris l’avion seule avec lui, tandis que son papa Hans et son grand frère Keoni sont restés à Tahiti. Une séparation difficile pour « une famille si unie, qui n’a pas l’habitude d’être séparée« . Heureusement, le mardi 9 septembre, Hans et Keoni ont pu les rejoindre à Paris, réunissant enfin toute la famille autour du petit Aito.
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Pour les soutenir, une cagnotte solidaire a été lancée afin de « leur apporter un soutien financier et leur permettre de se concentrer uniquement sur l’essentiel : entourer bébé Kaoli d’amour et de courage« .



Quatre séances de chinio avant le bloc
Avant son opération, Kaoli a suivi quatre séances de chimiothérapie à l’Institut Gustave Roussy. Ces traitements ont permis de réduire la tumeur, comme la famille l’a partagé sur les réseaux. « Hier, avec maman on était à l’Hôpital Necker pour préparer mon opération de semaine prochaine. On a appris que la chimiothérapie a fait réduire la tumeur de 38% à peu près mais les docteurs ne peuvent pas nous dire si je pourrais garder partiellement mon rein ou s’il me sera retiré entièrement. »
Mais le dernier scanner a confirmé qu’il était « impossible de garder partiellement son rein ». Avant le bloc, la famille écrivait encore : « le dernier scanner réalisé lundi a confirmé qu’il était impossible de garder partiellement son rein. On attend patiemment sa sortie du bloc en espérant que tout se passe bien, environ 4 à 5 heures de chirurgie. »
Ce mercredi, Kaoli est donc entré au bloc opératoire à l’Hôpital Necker, à Paris. L’intervention a duré quatre heures. Dans la soirée, une vidéo publiée sur leur page a annoncé que l’opération s’était bien passée. Kaoli reste sous étroite surveillance, entouré de sa famille et des équipes médicales.
Le fenua uni autour de son petit Aito
Depuis Tahiti, la solidarité ne faiblit pas. Sur les réseaux, les messages d’encouragement continuent d’affluer. « On est avec toi par la pensée bébé Kaoli !!! Bon rétablissement et bon courage à tes parents aussi« , « Bon rétablissement petit Aito« . Cette chaîne de soutien illustre une fois encore la force du lien communautaire polynésien, où chaque épreuve devient une cause commune.