En quelques mois, Léo Sayegh a multiplié les performances. D’abord en Nouvelle-Zélande, puis en Nouvelle-Calédonie où il a signé une 3ᵉ place aux Oceania Espoirs. Une prestation qui lui a ouvert les portes du mondial grâce à une qualification très convoitée, parmi plus de 50 demandes. « Il a été qualifié parce qu’il a participé aux Oceania Hopes qui se sont déroulés en calédonie, où il a réussi à arriver 3e, raconte le coach de la sélection, Alisé Belrose. Le seul match qu’il a perdu, c’est contre le meilleur joueur Néo-Zélandais où il a perdu en demi-finale. Le fait qu’il ait été sélectionné pour avoir une wild card, c’est quand même quelque chose d’assez impressionnant. »
Le jeune pongiste ne se contente pas de briller à l’international. Le week-end dernier, il a même remporté le Critérium de Tahiti, face aux adultes. « On peut dire qu’il n’y a plus rien qui m’arrête parce que j’aime bien ce sport et j’ai envie de continuer et pas lâcher, confie fièrement le jeune garçon. Du coup, je fais toutes les compétitions. »
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Une progression rapide pour un joueur qui n’a commencé qu’en 2021. Son point fort ? Le coup droit, associé à un service solide et un mental qui s’affirme au fil des tournois. « Je me sens bien et j’espère que je vais pouvoir faire une bonne progression durant ce stage. Je n’ai pas trop de pression. J’ai essayé de m’adapter le plus vite possible pour vraiment profiter. »
Avec 17 heures d’entraînement par semaine et une expérience grandissante, Léo aborde ce défi mondial sans complexe. Et à 12 ans, le pongiste tahitien prouve déjà qu’il a l’étoffe pour rivaliser avec les meilleures nations.
