Des jeunes du fenua en quête du képi blanc

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    C’est une institution militaire qui fascine au-delà des frontières de l’Hexagone : la Légion étrangère. Elle recrute chaque année des milliers de volontaires venus du monde entier. À Tahiti aussi, des jeunes Polynésiens souhaitent tenter l’aventure. Tests sportifs, examens psychotechniques et entretiens, le parcours est exigeant avant de pouvoir porter le célèbre képi blanc.

    Ils sont jeunes, motivés, et aspirent à rejoindre la Légion étrangère, une unité emblématique de l’armée française.

    Depuis plusieurs semaines, une session de recrutement est en cours à Tahiti. « Il faut être en forme physique. Un légionnaire s’entraîne toujours. Il y en a qui doivent encore s’améliorer », prévient l’adjudant-chef Stefan qui encadre les candidats.

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    La première étape du processus d’admission consiste à réussir des épreuves physiques exigeantes. L’endurance, la force et la discipline sont scrutées de près.

    « Pour être recruté, il y a plusieurs conditions », explique l’adjudant-chef Stefan, « des conditions administratives, mais ce qui est très important ce sont les conditions physiques. On fait des tests pour évaluer leur endurance et il faut aussi avoir des bras. Donc, on fait des tests de tractions ».

    La sélection ne se limite pas qu’au physique. Des examens psychotechniques et des entretiens individuels permettent au recruteur d’évaluer la personnalité et la motivation de chaque candidat.  

    Pour beaucoup de Polynésiens, la Légion étrangère offre l’opportunité de repartir à zéro, de découvrir le monde, d’apprendre un métier, et de servir sous les couleurs tricolores.

    Maitere est de ceux-là. « Je suis prêt à passer un autre cap. Ça fait un moment que j’attends », dit-il. Et le jeune homme mesure aussi les risques d’embrasser une telle carrière dans un contexte géopolitique délicat : « Comme ils nous l’ont dit, il faut bien réfléchir. Il faut prendre en compte les conséquences, mais pourquoi ne pas tenter ».

    Les Polynésiens sont des recrues de choix dans cette unité d’élite. « Ils correspondent au caractère d’un bon légionnaire. Ils sont robustes, avec l’esprit guerrier. C’est ce que l’on cherche à la Légion étrangère », souligne l’adjudant-chef Stefan.

    À l’issue de cette sélection drastique, les candidats retenus poursuivront leurs classes dans l’Hexagone. Mais il leur restera encore du chemin avant de pouvoir enfin porter le célèbre képi blanc, le signe distinctif de ceux qui appartiennent à la famille de la Légion.

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