Le prochain Polynesian Islands Crypto Summit aura lieu en mai 2026

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    Avis aux amoureux de la tech. C'est une exclu TNTV : les dates du prochain Polynesian Islands Crypto Summit sont connues. Le sommet international du Web 3 à Tahiti aura lieu en mai 2026, et coïncidera avec le Bitcoin Pizza Day.

    Le premier avait eu lieu en 2022. Depuis, beaucoup attendaient la seconde édition du Polynesian Islands Crypto Summit (PICS). Il aura lieu du 22 au 24 mai 2026 pour coïncider avec un événement important de la communauté Web 3 : le Bitcoin Pizza Day. « Ces dates concordaient pas mal au niveau notamment des événements internationaux, elles ne rentrent en concurrence, on va dire avec aucun autre sommet international parce que désormais le PICS a cette stature-là, souligne Hellmouth Banner fondateur de Dinovox et organisateur du PICS. Et puis il se trouve que le 22 mai est chaque année une date un petit peu emblématique notamment de l’écosystème Bitcoin. On appelle ça le Bitcoin Pizza Day et ça commémore chaque année le premier achat de la vraie vie en 2010 ayant impliqué des Bitcoins contre des objets réels, en l’occurrence deux pizzas. »

    « Les innovations n’ont d’intérêt que si elles sont accessibles au plus grand nombre possible et pas seulement à des petites castes de technophiles »

    L’événement se veut accessible à tous. Chose plutôt remarquable pour un événement de ce type, il sera entièrement gratuit. Des conférences et ateliers sont également prévus pour accompagner ceux qui souhaitent découvrir cet univers. « Les innovations n’ont d’intérêt que si elles sont accessibles au plus grand nombre possible et pas seulement à des petites castes de technophiles. (…) On fera des ateliers de démonstration ouverts au grand public, on fera en sorte que les interventions se fassent toujours autour de sujets très concrets, tournés autour de la vraie vie de sorte que chacun, qu’il s’agisse de particuliers, de commerçants, d’artistes, et même d’institutions puissent s’inspirer de nouveaux leviers de croissance, de développement, peut-être d’un travail, peut-être d’un emploi, peut-être d’une nouvelle passion. »

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    La liste complète des intervenants de ce sommet n’est pas encore connue, mais, déjà, les organisateurs promettent la présence de grandes entreprises du secteur.

    StartMining, société française, experte en mining de cryptoactifs, sera représentée. Son fondateur Saimi Barragan a hâte d’être au fenua. « On était sponsor et participant du premier PICS. Je pense qu’humainement parlant, on est repartis avec beaucoup de choses. Moi, j’ai envie de revenir à Pics déjà pour cette première raison. Après la raison numéro 2, c’est que je pense qu’il y a matière à embaucher. Je pense qu’il y a des cerveaux qui sont brillants, il y a aussi des énergies qui sont là, il y a des gens qui ont envie d’être au cœur de l’écosystème crypto et qui ont envie de vivre la révolution de l’intérieur. Donc c’est un peu ce qu’on recherche, d’autant que vous êtes sur un fuseau qui n’est pas du tout le créneau horaire de la France. Donc ça permet à des entreprises européennes par ailleurs de fonctionner 24 heures sur 24. »

    StartMining propose à ses clients, des entreprises, particuliers, fonds d’investissement, d’extraire du Bitcoin grâce à de puissants ordinateurs. La société possède des milliers de machines en Islande. « Il y a deux façons d’obtenir du bitcoin aujourd’hui, soit on l’achète, soit on le mine, c’est-à-dire qu’on va l’extraire du protocole. La machine va faire plusieurs opérations, plusieurs calculs. Elle va essayer des milliards de combinaisons pour trouver la bonne combinaison qui permet simplement de raccorder un bloc à l’ensemble de la blockchain. Ce que font les mineurs, c’est qu’avec les machines, ils viennent sécuriser l’ensemble du réseau de Bitcoin. Toutes les 10 mn un bloc est sécurisé et va décapsuler ce qu’il contient en Bitcoin, c’est-à-dire 3,25 bitcoins aujourd’hui en 2025. »

    Si le minage est souvent critiqué sur l’aspect énergivore, Saimi estime que le fenua a une carte à jouer : « Je me demande si on ne pourrait pas dans l’avenir valoriser le déchet, qui est une énergie primaire, pour générer du Bitcoin directement à Tahiti. Ça serait fantastique si on y arrivait. » Il espère pouvoir rencontrer le président du Pays pour échanger. Moetai Brotherson, ingénieur informatique de formation et geek affirmé, avait assisté au premier événement PICS. Il s’était même exprimé devant le public venu nombreux.

    Depuis le premier PICS, l’entreprise organisatrice Dinovox a aidé de nombreuses sociétés du secteur à s’implanter au fenua. De la célèbre Deblock en passant par Wigl, Lizy et bien d’autres.

    Ce deuxième sommet du Web 3 devrait aider ses organisateurs à atteindre plusieurs objectifs : « on anticipe qu’en 2030, en Polynésie française, le secteur crypto apportera du travail à environ 500 personnes. C’est l’objectif du côté du marché de l’emploi. D’un point de vue plus économique, (…) on estime que 5% du PIB polynésien pourrait être plus ou moins directement issu de ce sujet particulier. C’est conforme aux data internationales dont nous disposons. »

    Pour en savoir plus, rendez-vous dans l’émission Meta Fenua ce mardi à 17h40 sur TNTV

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