Depuis l’an dernier, le port du gilet est devenu obligatoire. Nouveauté cette année : chaque va’a sera équipé d’un GPS afin de permettre un suivi en temps réel, surtout lorsque les rameurs se retrouvent éparpillés sur le parcours.
“Tous nos rameurs quitteront le départ avec un gilet, et au niveau des GPS, donc la Fédération et HKN mettront en place des GPS pour pouvoir suivre et encadrer tous ces rameurs qui seront au départ”, explique Rodolphe Apuarii, président de la fédération tahitienne de va’a.
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Sur trois jours, les rameurs devront enchaîner les étapes et tenir la distance. Si l’effort est intense, beaucoup y voient une excellente préparation avant les grandes courses en V6.
“Ça permet de performer encore plus pour être prêt si au cas où il y a deux ou trois étapes à enchaîner au Hawaiki nui. C’est plus dans cette optique-là. Il va falloir au moins une semaine de récupération. Et pour ré-enchaîner encore sur les entraînements V6, ça va être limite quand tu es obligé de te repréparer crescendo”, souligne Chris Faremiro, rameur de EDT va’a.
Entre les courses en V1 et la préparation pour les épreuves en V6, le calendrier reste chargé, au risque de fatiguer les athlètes.
“Il ne faut pas oublier que nos rameurs font beaucoup d’efforts. Ce ne sont pas des automates, ce sont des humains comme nous tous, et il faut essayer d’alléger un peu le calendrier, surtout des grandes courses de V1. Ce sont des courses intenses, des préparations de longues années, et c’est trop dur”, alerte Elise Maamaatuaiahutapu, présidente du comité Hawaiki nui va’a.
Cette Hawaiki Nui Va’a Solo représente le dernier grand défi en V1 avant la célèbre Hawaiki Nui Va’a en V6, la “course reine” de l’année. Nul doute que les rameurs donneront tout pour boucler ces trois étapes et arriver dans les meilleures dispositions pour le grand rendez-vous.