Ostréiculture tropicale : l’huitre au cœur d’un congrès international à Tahiti

Publié le

Des représentants de plusieurs pays se sont rassemblé ce mardi à l’université de Polynésie française lors d’un congrès international en faveur du développement de l’ostréiculture tropicale.

6,4 millions de tonnes d’huîtres ont été produites dans des zones tempérées en 2024. Et la Chine produit 86% de la production mondiale. En Polynésie, 120 tonnes sont importées dont 40 en produit frais alors qu’il existe deux variétés d’huîtres de roche comestibles. Ce mardi, un congrès international a rassemblé des participants de plus d’une dizaine de pays.

« Tous ces intervenants viennent partager leur savoir-faire et viennent prendre de l’information pour pouvoir développer chez eux quand ils n’ont pas encore commencé, explique Guillaume Mitta, directeur scientifique à l’Ifremer et directeur de l’UMR Secopol. En fait, dans les développements, on est à la pointe. C’est pour ça qu’aujourd’hui, on organise ce congrès. Le premier a été organisé par nos collègues australiens à Darwin en 2023 et nous organisons le second ici à Tahiti parce que nous avons bien progressé et nous avons des choses à partager. »

– PUBLICITE –

Lancé en 2019, le projet Ostreapac, vise à relancer une filière d’huitres de bouche au fenua, de l’écloserie à l’assiette. Après une phase de recherche fondamentale, le projet présente désormais des perspectives concrètes de production et de mise en marché.

« Alors les deux premiers jours sont consacrés en fait aux présentations des différents pays. Ils vont nous expliquer ce qu’ils font chez eux. C’est ce qui va se passer aujourd’hui et demain. Et puis après, mercredi, nous irons à Vairao où on présentera nos infrastructures pour leur montrer ce que nous faisons concrètement. »

À Tahiti, les premières productions commerciales pilotes d’huitres tropicales comestibles sont attendues en 2026.

Dernières news

A lire aussi

Activer le son Couper le son