La rentrée approche pour Teraiura, étudiante en licence d’anglais. Originaire de Huahine, c’est la troisième fois que la jeune femme sollicite l’AISPF pour se loger. Grâce à cette aide, l’étudiante en troisième année de licence d’anglais paye 15 000 Fcfp de loyer au lieu des 70 000 Fcfp demandés pour ce type de logement ici à Central FAC. “Je trouve que c’est une chance pour les étudiants d’avoir cette possibilité-là. C’est vrai que la première année, c’était assez difficile, car j’avais la bourse et que je devais gérer l’argent moi-même, je devais prendre ma nourriture, payer mon électricité. Au bout de ma deuxième année, j’ai commencé à comprendre comment m’organiser. On apprend vraiment à être plus autonome.”
L’agence accompagne depuis 7 ans les étudiants boursiers demandeurs de l’aide, ceux qui n’ont pas eu la chance d’obtenir un logement sur le campus universitaire, ou dans les centres d’hébergement pour étudiants de l’OPH.
– PUBLICITE –
“La particularité de l’AISPF c’est que nous sommes financés par le Pays pour pouvoir mobiliser dans le parc privé locatif des logements à destination des étudiants boursiers, explique Vaiatu Frogier, directrice de l’AISPF. C’est une sacrée avancée et je trouve que c’est un effort considérable qui a été fait par le Pays.”
Au CHE d’Outumaoro, parents et étudiants écoutent attentivement les dernières instructions avant d’entrer dans les logements. Cette année, ils sont 130 à bénéficier de l’aide. Une demande de plus en plus forte, selon Jerry Biret, président de l’AISPF. “D’habitude, chaque année, on a 50 logements à disposition des étudiants. Maintenant qu’il y a des travaux au CHE et qu’il y a de plus en plus d’étudiants chaque année qui viennent faire leur demande de logement, depuis trois, quatre ans maintenant, nous avons à disposition 100 logements pour les étudiants. Tout ça grâce à une subvention du Pays.”



