Nouvelle-Calédonie: l’Etat doit être « pleinement acteur » du référendum (Edouard Philippe)

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« L’Etat doit assumer d’être pleinement acteur du processus » de référendum sur l’indépendance en Nouvelle-Calédonie, a déclaré samedi le Premier ministre Edouard Philippe, dans un entretien au quotidien local Les Nouvelles calédoniennes.

 

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Il va notamment rencontrer les forces politiques indépendantistes et non indépendantistes et visiter les trois provinces (Nord, Sud, et Iles Loyauté).

Le chef du gouvernement, qui a mené les discussions du dernier comité des signataires de l’accord de Nouméa le mois dernier à Matignon débouchant sur un accord politique concernant l’inscription de certains natifs sur la liste électorale spéciale du référendum, a estimé que chacun des signataires avait « témoigné d’un sens élevé des responsabilités ».

« L’Etat doit assumer d’être pleinement acteur du processus en cours en Nouvelle-Calédonie », assure-t-il.

Interrogé sur les propos de certains responsables politiques indépendantistes, qui ont critiqué l’accord signé à Matignon, il a assuré que l’Etat demeurerait « un acteur parfaitement loyal et totalement engagé pour garantir la légitimité et la sincérité du résultat du scrutin ».

« Tout sera mis en œuvre pour identifier chaque personne qui ne s’est pas inscrite sur les listes électorales et qui a vocation à l’être, grâce à la poursuite du travail de fiabilisation des fichiers informatiques utilisés pour les inscriptions d’office », a-t-il promis.

Pour Edouard Philippe, « nous avons une responsabilité particulière dans cette période d’avant-consultation. Nous devons mieux expliquer ce qui s’est passé, et en premier lieu, l’histoire de  cette consultation », dit-il, appelant à « une meilleure appropriation collective de l’Accord de Nouméa ».

Mais « faire la pédagogie de la consultation, c’est aussi dire ce qu’elle n’est pas. Elle n’est pas un référendum pour effacer le passé, encore moins pour revenir à un état passé : il y a des acquis irréversibles », a-t-il insisté, faisant part de sa conviction de « la nécessité » « d’avoir « une instance de référence pendant la campagne qui pourrait être, en quelque sorte, le gardien des valeurs communes ».

AFP

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